Londres hors des sentiers battus
Nous connaissions déjà un peu la capitale de l’Angleterre pour nous être baladés dans l’ultra centre (Oxford, Picadilly) et le long de la Tamise. Pour cette nouvelle visite nous nous sommes aventurés à l’est de la ville et dans le nord pour découvrir des quartiers très colorés malgré la grisaille hivernale.
Notre promenade commence dans le Old Spitalfields Market. Dans cette ancienne halle de marché couvert se retrouvent des vendeurs de bijous, de vêtements, de cartes postales et de burgers. C’est propre, beau et l’ambiance un peu chic.
Brick Lane et les rues avoisinantes sont remplies de boutiques bobo et les murs sont couverts de street art. Là, encore beaucoup de stands qui nous offrent toutes les gastronomies du monde. On cotoie les londoniennes qui viennent chiner dans les magasins de fringues d’occasion, les immigrés qui vivent dans les logements sociaux à proximité et de plus en plus de touristes.
En descendant vers le sud, on recommande la vue depuis le restaurant SushiSamba. Ne pas se laisser impressionner par l’accueil et foncer dans l’ascenseur panoramique. L’ ascension ultra rapide est incroyable et en haut super vue sur le ville. Par contre, aucune idée de ce que valent les sushis à part qu’ils sont chers!
Pour un autre point de vue en hauteur, on conseille la terrasse du centre commercial One new change. Facile d’accès et gratuit.
Un peu plus bas le Leadenhall Market est aussi magnifique, surtout en soirée quand les éclairages sont briller de milles feux les arcades et la verrières.
Si Covent Garden et son ancienne halle couverte est bien connue, très fréquentée et modérément interessante, nous avons eu très bonnes surprise en arpentant les rues un peu plus au nord. Le quartier de Seven Dial est très calme, chic et bobo. Le meilleur endroit est le très discret Neal’s yard, une cour intérieure joliment arborée et colorée. Un vrai petit paradis automnal.
Un peu plus au nord, le hall d’entrée du Bristish Museum est superbe. Une vrai réussite architecturale qui entremêle le bâtiment d’origine et une immense verrière moderne. Il parait que les collections sont bien mais ca sera pour une autre fois!
Et comme toujours on s’est retrouvé sur le Millenium bridge. Les jeunes skatteurs qui s’exercent dans les marches voisines ne nous ont pas vraiment impressionnés et on a plus prêté attention à la vue au dessus de la Tamise.
Nous n’avons en revanche pas été enthousiasmé par l’ambiance un peu fanée et crasseuse de Candem, à part la cour intérieure avec les échoppes de street food. On recommande plutot de visiter l’hotel de ville dont l’étonnante passerelle d’accès en spirale rappelle la structure du Reichtag à Berlin.
Grosse déception avec le musical Les Misérables à cause d’une mise en scène plutot banale, des air gueulars et un dégeuli euh…dégouli d’émotions. Spectacle pas très subtil mais le public a adoré.
Retrouvez les lieux clés sur la carte.
Pour le logement, on plussoie les bons commentaires du Palmer Lodge Hostel. Une auberge de jeunesse de style victorien, un emplacement correct et des dortoirs orignaux avec lit double et rideaux pour l’intimité. Copieux petit déjeuner. Personnel sympa. Environ 50 euros /nuit.